Critiques en herbes

Les classes de 403, 406 et 409 participent cette année au dispositif Collège au cinéma. Fin novembre, les élèves se rendaient au Rex à Abbeville pour voir Couleur de peau : miel. Voici les critiques de quelques élèves, travaillées en français :

Solveig D.

Couleur de peau : miel, un film de Jung et Laurent Boileau.

Ce film a été créée en 2012. L’auteur graphique est JUNG SIK-JUN. Le distributeur est GEBEKA Films, Cinéart. Le film est un drame tiré d’une histoire vraie.

Après la guerre en Corée, des enfants ont été envoyés en France. Jung est un enfant coréen d’à peine 5 ans qui arrive en Europe. Il entre dans une famille adoptive qui le considère comme un membre à part entière. Mais, malgré leur amour, il se demande s’il en fait vraiment partie…

Enfant perdu ou abandonné envoyé en Belgique, Jung est arrivé dans une famille non asiatique, ce qui le rend différent et le met à l’écart des autres. Il réussit à s’adapter mais il a des difficultés, notamment à l’école. La maman de Jung n’est pas patiente, ce qui donne un aspect méchant au personnage, finalement quelqu’un de brisé. En revanche, les enfants sont très proches de Jung, considéré comme leur frère.

Les points positifs du film sont les nombreuses images de Jung jeune, ce qui permet aux spectateurs de se mettre à sa place.

Ce qui est dommage, c’est qu’on ne voit pas beaucoup le père adoptif de Jung. Je pense qu’il aurait pu le développer un peu plus. J’aime bien le fait que le film insiste sur l’apprentissage de Jung.

Je recommande ce film pour les écoles ou collèges car il permet d’en apprendre un peu plus sur la guerre en Corée mais aussi sur l’adaptation des enfants adoptés. Jung a été abandonné, adopté dans une famille belge mais d’autres enfants ont aussi été adoptés en Europe.

Alice M. et Anaé M.

L’histoire raconte comment Jung, enfant coréen abandonné pendant la guerre, se retrouve confronté à une nouvelle famille, à une nouvelle langue , et un nouveau pays .

Le film que nous avons regardé grâce au programme « collège au cinéma » et que nous allons critiquer s’intitule : « couleur de peau : Miel », réalisé par Jung et Laurent Boileau en 2012. Ce film appartient au genre documentaire. Il mélange des prises de vue réelles et de l’animation.

Nous avons particulièrement aimé le fait que le film parle de plusieurs sujets tabous comme le suicide, le sexisme ou encore le racisme. Cela donne une touche intéressante et captivante au film. Cependant les moments où l’acteur dessine sur son carnet sont un peu trop longs et cassent le rythme du film. L’un des points faibles du film est que les réalisateurs auraient dû développer davantage les scènes où Jung est en difficulté à l’école, très peu de scènes le montrent. Les effets spéciaux sont moyennement réussis, surtout dans les scènes où les personnages parlent. Le son est en décalage par rapport au mouvement des lèvres. Les musiques sont sans paroles : ce sont des mélodies qui s’adaptent aux scènes du film.

Le film aborde des thèmes importants comme le racisme ordinaire, l’abandon, et d’autres thèmes secondaires, ce qui le rend très intéressant. Ce film m’a fait réfléchir sur ce racisme ordinaire : les petites blagues que certains pourraient faire à d’autres, parfois vexantes.

En conclusion, ce film résume la vie d’un orphelin adopté pendant la guerre. Nous le recommandons à ceux qui aiment les documentaires et les films aux sujets délicats. Nous lui donnons une note de 7/10.

Le film que j’ai choisi de critiquer s’intitule Couleur de peau : Miel, réalisé par Jung et Laurent Boileau et sorti au cinéma le 6 juin 2012. Ce film appartient au genre autobiographique et se distingue par son ambiance et son histoire captivante. Je l’ai choisi car il m’a intrigué dès le départ avec l’alternance de film documentaire et de scènes d’animation.

Armand P.

Ce film raconte l’histoire d’un homme du début à la fin, son arrivée et son devenir dans le futur, sa vie au sein de sa famille et ce qu’il y subissait. Le personnage principal, Jung, est un garçon obsédé par le Japon qui fait beaucoup de bêtises au grand désespoir de ses parents. Les membres de sa famille adoptive sont les personnages secondaires.

J’ai particulièrement aimé les scènes du pistolet et du pétard car cela rendant le film plus drôle. La scène où Jung quitte ses parents et va chez un ami n’a rien apporté au film et aurait pu être coupée selon moi.

La réalisation est impressionnante, notamment dans les scènes où le film d’animation prend la suite du film de famille sans coupure et en continu, par exemple lors de l’arrivée de Jung à l’aéroport dans les bras de son père adoptif. Pour distinguer les films documentaires, les images historiques sont en noir et blanc et commentées par la voix off d’un journaliste. La musique et le son jouent un rôle important en créant des ambiances différentes en fonction de la scène.

Le film aborde des thèmes importants comme l’adoption et le racisme, ce qui le rend intéressant car ce sont, encore aujourd’hui, des sujets d’actualité. Ce film m’a fait réfléchir sur le racisme ordinaire, les mots prononcés de manière banale : « j’avais oublié ton petit asiatique ».

En conclusion, ce film est original, et je lui donne la note de 6/10. Il restera dans ma mémoire car il est tiré d’un fait réel, mais le thème abordé empêche des scènes d’action (images rapides, explosions ou suspens) , style que je préfère.

Thaïs L.

Le film que j’ai choisi de critiquer s’intitule « couleur de peau : miel », réalisé par Jung et Laurent Boileau en 2012. Ce film appartient au genre autobiographique. Il se distingue par sa technique en mélangeant les prises de vues réelles, les photos et l’animation.

L’histoire raconte la vie de Jung quand il se retrouve confronté à une enfance commencée pauvrement en Corée avant d’être mis à l’adoption et adopté par des Belges à l’âge de 5 ans.

C’est donc le personnage principal, un jeune garçon coréen qui rêve d’avoir des parents qui s’occupent de lui mais va devoir affronter la pauvreté à cause de la guerre et le racisme des Européens. Les personnages secondaires, comme ses nouveaux frères et sœurs, lui apportent une touche de normalité et lui permettent de se sentir comme un véritable membre de la famille.

J’ai particulièrement aimé l’histoire du film et le contenu. Son autobiographie n’est pas commune à tout le monde et arrive à sensibiliser les spectateurs en montrant la réalité de son adoption durant cette époque. Une scène qui m’a marquée est celle où à la fin du film, tous les coréens traversent une période où ils ne veulent plus vivre car ils ne connaissent pas leurs parents et ont l’impression de ne pas vraiment être aimés. Cette scène m’a touchée car elle est émouvante. Il est triste qu’autant d’enfants aient essayé et que personne n’ait aidé à les comprendre.

Cependant, j’ai trouvé les propos envers l’origine et la nationalité de Jung trop brutaux. Beaucoup de personnages disaient ce qu’ils pensaient sur lui sans se soucier des conséquences. Un point faible du film est le début, qui aurait pu être approfondi.

Les scènes sont filmées de sorte qu’elles suivent la continuité du film d’animation. Les musiques sont mises au bon moment pour sensibiliser sur certains points, les spectateurs. Le film aborde des thèmes importants comme le racisme ou encore les adolescences difficiles, ce qui le rend très intéressant.

Ce film m’a fait réfléchir sur les sentiments et le ressenti de ceux qui sont différents selon la société. En conclusion, il est touchant et sensibilise les spectateurs. Sur 10, je donnerai 8 car il y a eu des passages trop violents à mon goût. Je le recommande à ceux qui aiment les films qui racontent l’histoire d’une personne avec un passif dur ou une histoire personnelle forte. Ce film restera dans ma mémoire grâce à l’explication de l’adoption qui m’a beaucoup plu et marquée.